Mobilité, échanges, Erasmus… nous connaissons. Et si la mobilité de demain n’était pas uniquement physique ? Faisons le point sur la mobilité hybride !
Entre réel et virtuel
La commission européenne, dans le cadre du programme Erasmus+ souhaite voir se développer la mobilité hybride. Cette nouvelle modalité de mise en oeuvre des mobilités a été voulu dans le cadre de la nouvelle programmation européenne 2021-2027, tout en prenant un sens particulier dans ces temps de crise sanitaire.
Pour faire court, la mobilité hybride c’est un mélange de mobilité physique et de mobilité virtuelle.
Est-ce que la mobilité hybride va remplacer Erasmus qu’on connait ?
Pas du tout. Erasmus reste Erasmus : c’est avant tout un programme basé sur la rencontre à l’autre, les interactions, les liens, le vécu, les relations sociales… Donc la mobilité hybride ne remplace pas la mobilité physique… elle la complète !
Alors c’est quoi ?
La mobilité hybride comprend un temps de mobilité virtuelle, à distance, qui peut permettre d’accéder à des cours, de prendre contact avec les lieux de stage européens, les tuteurs du stagiaires, de faire connaissance et de déterminer le contenu précis du stage (la liste n’est pas exhaustive).
Et qui peut en bénéficier ?
Sur le principe tous ceux qui sont dans le programme Erasmus+ peuvent bénéficier d’une mobilité hybride : les mobilités pour les élèves, les apprentis, de courte durée ; ou les mobilités de longue durée (plus de 3 mois).
Les personnels sont également concernés. Alors n’hésitez pas !
Mais quand est-ce que cette mobilité hybride commence ?
Dès que l’on fait une mobilité virtuelle, à distance, la mobilité physique est enclenchée. Cette étape se conduit généralement avant la mobilité physique, dans le pays d’accueil.
Alors cette mobilité est mise en place à cause de la crise sanitaire actuelle ?
Eh bien non, c’est un souhait de la commission de mettre en place ce type de mobilité pour accroitre la qualité des mobilités physiques.
Par contre, et évidemment, elle prend une place plus importante encore dans la crise sanitaire actuelle. Par exemple la mobilité hybride peut être enclenchée en cas de mobilité longue, qui pourrait inclure une période de quatorzaine imposée par le pays ou l’entreprise d’accueil. Ce temps qui se déroulerait dans le pays doit permettre au bénéficiaire d’accéder soit à des cours en ligne en lien avec ces objectifs de formation et professionnels, soit de travailler à distance pour son entreprise d’accueil.
Et pour les projets d’échanges scolaires ?
La mobilité peut être complètement réalisée à distance pour conduire quand même les activités prévues par les différents groupes de jeunes européens lors de la semaine de rencontre. Cela permet de ne pas trop modifier le calendrier prévisionnel tout en poursuivant les activités prévues.
Ces formes de mobilité peuvent être des sources d’innovations pédagogiques et éducatives.