Wassim, cuisinier sans frontière

Toujours en quête de connaissances et de découvertes, Wassim est un cuisinier passionné. Et il n’hésite pas à multiplier les expériences à l’étranger !

Un métier passionnant mais exigeant

Ma voie dans la cuisine était toute tracée. Pourtant, mes premiers pas ont été un peu chaotiques. J’ai démarré par un CAP Cuisine. J’officiais dans un restaurant gastronomique. Mais c’était trop dur et exigeant pour un début… et il n’y avait aucune reconnaissance. Entre-temps, ma mère a déménagé en Dordogne où j’ai repris un CAP Agent polyvalent de restauration, mais je me suis ennuyé, ce n’était pas pour moi. J’ai enchaîné avec un bac pro Restauration où j’étais apprenti dans un hôtel 4 étoiles qui proposait une cuisine de brasserie et gastronomique. Là, j’ai vraiment appris le métier. Et lors de la dernière année de mon bac, j’ai passé le CAP Cuisine en candidat libre que j’ai validé.

À la découverte de nouveau horizons

Après le Bac, mention bien, j’ai décidé de partir à la recherche d’un emploi saisonnier. Un beau matin, j’ai pris ma voiture et quelques affaires, direction les Alpes. J’ai déposé mon CV dans différentes stations… Et très vite, je me suis retrouvé chef de partie à Megève. Un an après, je suis parti en Corse, dans un restaurant une étoile au guide Michelin, c’était dur mais enrichissant. En novembre 2015, départ pour l’Angleterre, où j’ai travaillé dans un palace, le Coworth Park à Ascot. Depuis je parle anglais couramment. Je suis revenu en France, à Poitiers, où j’ai occupé mon premier poste de sous-chef et chef dans un Relais & Châteaux, 4 étoiles. Le barman de l’endroit m’avait encouragé à partir pour la Nouvelle-Zélande. Je n’ai pas tardé à y aller : sur place, j’ai trouvé un appartement, ouvert un compte, une ligne téléphonique et accepté un poste dans un restaurant, le plus réputé de l’île, en moins de 24 heures !

« Je conseille aux jeunes d’acquérir une expérience à l’étranger, particulièrement en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les Working Visas sont faciles à obtenir. Ces pays permettent des expériences inoubliables ! »

Toujours plus loin !

Je suis rentré en France fin 2018, pour quelques semaines, mais je me sens mieux à l’étranger. En 2019, je suis parti au Canada, j’ai aussi dans l’idée de découvrir les États-Unis ou l’Amérique du Sud…

« Pour réussir, il faut foncer, aller de l’avant, et ce n’est pas grave de commettre une erreur. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, c’est ainsi que l’on progresse. Ayez confiance en vous et vous y arriverez. »

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, veuillez nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée .

Christophe
Responsable communication de l’Union Nationale des MFR, Christophe a d’abord été moniteur au sein de plusieurs Maisons. De cette époque, il garde l’envie de se dépasser, de progresser et d’avancer pour offrir aux jeunes un avenir radieux.

Plus d'articles de l'auteur

Articles sur le même sujet

Newsletter MVTspot_img

Dernières publications

Devenir Ostréiculteur : les MFR sur France Télévisions

La plateforme Lumni et France TV rediffusent ce mois de septembre la série de 4 documentaires réalisés sur les métiers de l'ostréiculture. L'occasion de voir et revoir ces portraits riches d'apprentissages et inspirants.

Agroécologie : portrait de Ketteline, agricultrice passionnée

Découvrez Ketteline Louis, agricultrice haïtienne, formée en agroécologie par la MFR de Limonade. Passion et résilience au cœur de son parcours.

Clémence vous parle de sa formation rurale au Tchad

Les MFR du Tchad, représentées par leur union nationale l’UFABALT, sont en partenariat avec la fédération des MFR de Charente. Les deux partenaires participent...

Envie de recevoir nos actus ?

Restons en contact ! Chaque mois, nous partageons avec vous nos plus beaux projets, les informations les plus marquantes... Et toutes nos pépites ! 😉

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :